La Lauvie veille, refuge discret de celles et ceux que la terre a façonnés et que le labeur a ancrés. Son manoir, mentionné en tant que tel sur les cartes de Cassini, puise ses racines au XVe siècle, peu après la guerre de Cent Ans.
À l’image des anciennes gentilhommières, La Lauvie est une demeure noble et sobre, posée au cœur de ses terres. Partiellement visible depuis la route de La Lauvie, elle dévoile ses toits d’ardoise et ses murs de pierres patinés par les siècles, portant la noblesse tranquille d’une architecture discrète.
Ici, les jours s’écoulaient au rythme des saisons, guidés par l’élevage, la culture du tabac et des céréales, et par les vignes qui dessinaient les contours du pech.
Demeure d’ombre et de lumière, La Lauvie s’efface dans le paysage autant qu’elle y inscrit, d’un trait sûr, l’empreinte silencieuse d’un monde rural désormais révolu, tissé d’histoires et de lignées anciennes.

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