La Lauvie, 450 ans d’Histoire rurale.
Il n’y a pas d’indices de construction médiévale , une fenêtre d’angle typique de la renaissance témoigne d’un bâti dont les fondations s’établirent entre 1500 et 1600. Ce type de fenêtre demandait une expertise en maçonnerie et était coûteuse. La Lauvie est nommée dans des écrits comme un village (masage), depuis 1574 appartenant à la paroisse de Lamothe-Massaut.
En 1639 (gravure), la présence d’un pigeonnier et d’une toiture en lauze sur la demeure principale (coût et technicité de construction de la charpente) sont les symboles de privilèges et d’un statut social, réservé à ceux qui possédaient une certaine importance dans la communauté sans pour autant appartenir à la noblesse.
La famille Guillendou (plus anciennement famille « jehan » Guilhando ?) avait donc probablement un statut de riches propriétaires terriens. Cette famille habita La Lauvie pendant plus de 200 (peut-être plus ?) ans. Tantôt laboureur, marchand, bourgeois, cultivateur, la famille Guillendou possède les terres, maîtrise l’écriture et l’écriture comptable.
En 1840, Bertrand Guillendou faît forger ses initiales fièrement à l’entrée de la bâtisse, développa l’agriculture en cultivant le froment (premier jours d’octobre) et le mais (fin avril) ( dans la vallée de tournefeuille), le seigle (fabrication de pain de seigle ou mais), la pomme de terre, chanvre, et la vigne (Cepage prunelas sur le pech des combes noires), noyer (noix et sabots) et adopta les nouvelles techniques de production gràce aux attelages. La famille Guillendou est entourée d’une qinzaine de domestiques, servants et metayers. Le hameau s’enrichit pour les besoins de la production, d’un chai (temps de cuvée 1 mois), de puits maçonnés, de granges, d’étables (chevaux, boeufs, moutons ?), tours (bureaux pour la comptabilité), chapelle, plus tard d’une maison de gardien etc.
Durant 200 ans ou plus ?, la famille guillendou née et décède à La Lauvie, elle se baptise et est inhumée au lieu dit la capelle (petite chapelle) de guillemaut située à moins de 2 km en parcourant un chemin vicinal le long du ruisseau de Tournefeuille.
Les récoltes à La Lauvie étaient moulues au Moulin de La Lauvie juste en contrebas (carte de Belleyme), disparu aujourd’hui.
En 1878 puis 1880, julie Guillendou (après être née à la lauvie et y vécut pendant 84 ans) et Marie Florentin épouse de Bertrand décèdent toutes deux dans la demeure.
Elles furent les derniers témoins de ce qu’a été La Lauvie.
Jusqu’en 2000, pas moins de 5 familles se succédèrent à La Lauvie (Famille Brugère, Famille Lalande, Famille Vizy?, …Huschler). Le manque de ressources et au regard de l’ampleur des bâtis, les familles n’ont certainement pas eu les moyens d’entretenir le hameau. Avec le temps, les besoins ont changé, et les bâtis de la Lauvie (maison de gardien, étable, grange, chapelle etc) ont souffert d’un manque d’utilité, d’entretien et de restaurations hasardeuses avec des matériaux moins nobles et des techniques inapropriées.
La famille d’Arco aujourd’hui s’attache a redonner vit à ce lieu chargé d’histoires rurales et locales.
…. à 1639, construction de La Lauvie (pigeonnier & demeure)
Pierre Guillendou (1670? / décès 1740) -praticien ? se marie avec ?
Arnaud Sieur Guillendou (1698-1770) – bourgeois se marie à Françoise Demoiselle Lacombe
Géraud Sieur Guillendou (1729 -..) se marie à Margueritte Garrigue
Pierre Guillendou se marie avec Marie Vergne
Julie (1794 – 1878) & Bertrand (1802…) Guillendou, Bertrand se marie avec Marie Florentin et ont deux enfants :
Bertrand (décès vers ses 10 ans frappé par la fièvre ?) et Amelie Guillendou
Amélie Guillendou se marie mineure avec Victor Pouzol de Lile, elle dècède le 25 janvier 1900 et n’habiteront pas la Lauvie
Julie et Marie seront les dernières habitantes « guillendou » de la Lauvie.